Une vie changée pour en changer d’autres : l’histoire de Julien (partie 1)
Je suis Julien, j’ai 27 ans et je suis né dans une famille qui n’était pas chrétienne. Ma mère et mon père ont divorcé lorsque j’avais 2 ans. Voici mon histoire…
Une double éducation familiale
Le divorce de mes parents a été un épisode très douloureux. Mais au travers de cela, ma mère a vécu une rencontre avec Jésus qui a changé sa vie. Elle m’a donc éduqué ensuite dans cette foi.
De son côté, mon père ne manifestait pas d’intérêt pour la spiritualité.
Comme mes parents avaient la garde alternée, j’ai eu la chance d’avoir une double éducation : chrétienne et non chrétienne. J’en suis aujourd’hui heureux car cela m’a permis d’avoir vraiment le choix quant à ce que je voudrai et ce que je fuirai.
Foi ou croyance ?
J’ai toujours cru en Dieu aussi loin que je m’en souvienne, mais je ne vivais pas une foi, seulement une croyance.
Je crois que la différence entre la foi et la croyance est immense.
La foi c’est agir selon ce que l’on croit. C’est vivre, expérimenter la démonstration de nos croyances. La foi affecte nos choix, nos pensées, nos émotions, nos expériences, nos relations, notre vie toute entière.
Or je peux avoir une croyance en quelque chose, sans jamais me laisser affecter par celle-ci. Ma croyance en Dieu ne changeait donc pas ma vie. J’y croyais comme on croit à une vie après la mort.
La musique comme échappatoire
Pendant cette enfance plutôt belle, mais aussi tourmentée, j’ai commencé à chercher un échappatoire au vide intérieur et à l’insécurité que je ressentais.
Une passion pour la musique a prit place dans mon cœur et je m’y suis lancé corps et âme, avec le rêve fou qu’un jour j’en vivrai, quels que soient les sacrifices que je devrais faire !
J’ai commencé un groupe de Rock et en quelques années nous avons fait beaucoup de concerts. Nous commencions à avoir de vrais espoirs de vivre de notre trio ! J’avais donné ma vie à la musique et elle l’avait prise avec joie.
Suite à de nouveaux épisodes douloureux, je suis tombé dans une profonde dépression et une spirale autodestructrice sans précédant.
C’est à ce moment-là que nous avons enregistré notre album dans un très grand studio. Alors que notre vie musicale et artistique grandissait, j’ai commencé à vivre le fameux trio “sex, drogue et rock’n roll”.
Je suis probablement devenu alcoolique, je ne dormais plus beaucoup, je fumais presque un paquet de cigarettes par jour et j’enchaînais les concerts, le travail, et une vie sexuelle de débauche, à ne même plus me souvenir le nom des filles avec qui j’avais des relations…
J’ai continué à gravir les addictions comme une échelle. J’ai rapidement opté pour la cocaïne. Après quelques temps (grâce à Dieu peu de temps) j’ai expérimenté quelque chose de très effrayant : j’en ai probablement trop pris. Un bad trip ou pire ? Je ne sais pas trop, mais les symptômes étaient absolument angoissants.
Un réflexe a fait surface. J’ai appelé Jésus !
“Jésus, je te demande pardon d’avoir pris ça, je ne le referais plus jamais (je n’étais pas vraiment sincère) mais je t’en supplie, sauve-moi !”
Quelques minutes ont passé et je me suis endormi. Puis je me suis réveillé. Ce qui fut incroyable, c’est que durant toute la période qui a suivi, je n’ai pas le souvenir d’avoir eu l’occasion de pouvoir reprendre de la cocaïne.
Jésus m’avait entendu et avait fait en sorte que je respecte ma promesse malgré moi !
[À suivre dans le prochain article…]